Figure
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Construction
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Effet
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Exemple
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La comparaison
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La comparaison simple met sur
le même
plan deux réalités d'un même domaine. Par exemple,
« il est grand comme son père ». Cette comparaison
grammaticale
peut exprimer la ressemblance ou l'identité d'une
qualité,
la dissimilitude à l'aide des comparatifs « plus que,
moins
que ».
La comparaison stylistique fait
intervenir des
éléments appartenant à des domaines distincts.
Elle
établit alors une analogie entre ces deux réalités
à partir d'une caractéristique commune qui est
implicite.
On distingue trois parties dans la
comparaison
: le comparé (la chose comparée), le terme de comparaison
(adverbe, substantif, verbe), le comparant ( ce qui sert à
comparer).
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Le comparé et le
comparant possèdent
une qualité commune, par exemple la forme des maisons
ressemble
à celle des alvéoles. Mais la comparaison introduit
souvent
une connotation, une idée implicite seconde, la ville peut
être
aussi dangereuse qu'un nid de guèpes.
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Comparaison grammaticale : il
est aussi
grand que son père
Comparaison stylistique : Aubignane
est comme
un petit nid de guèpes. (Giono)
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La métaphore
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On emploie un mot pour
désigner
une réalité qu'il ne représente pas
habituellement.
La métaphore n'emploie pas de terme de comparaison, mais elle
peut
contenir à la fois le comparé et le comparant. Ainsi dans
« je me suis baigné dans le Poème de la mer »
(Rimbaud), les points communs entre les deux réalités
sont
l'immensité, le rêve, le voyage, la solitude. Mais les
deux
termes sont présents en même temps. La métaphore
peut
donc ne pas être une simple substitution, mais une construction
par
amplification ou par apposition (la mer, cette chevelure).
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Le comparé dans la
métaphore
complète est sous-entendu. La métaphore est alors
implicite,
elle transforme la réalité de la chose
désignée.
Le lecteur est contraint à un effort d'interprétation. Il
existe des métaphores lexicalisées et on parle pour ces
expressions
courantes de catachrèses (les pieds d'un fauteuil, les bras
d'une
chaise). La métaphore surréaliste rapproche deux
réalités
qui ne possèdent aucun point commun, c'est selon le mot de
Lautréamont
« la rencontre sur une table de dissection d'un parapluie et
d'une
machine à coudre ». Elle vise à la surprise.
Lorsque
la la métaphore se prolonge par un même réseau
lexical,
on parle de métaphore filée.
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la neige de ses cheveux ; mon
coeur ;
ma flamme; mettez un tigre dans votre moteur; le chant grave de
la
forêt ondulait lentement (Giono)
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La métaphore
homérique
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La métaphore
homérique
est formée d'un nom suivi d'un complément qui exprime ses
qualités.
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La métaphore
homérique
exprime des attributs inséparables des réalités ou
des êtres qu'elle désigne.
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l'Aurore aux doigts de rose,
Achille
au pied léger, Ulysse aux mille ruses
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La personnification
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La personnification prête
à
des inanimés ou des animaux des comportements ou des sentiments
humains.
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Ces flots, ces vents... mes
premiers
maîtres (Chateaubriand)
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L'allégorie
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L'allégorie rend
concrète
une idée abstraite. Elle la représente dans une mise en
scène
vivante.
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La notion est traitée
comme une
personne, elle est souvent pourvue d'une majuscule, mais surtout
l'apparence
et le comportement sont humains. L'allégorie est soit un
tableau,
soit une scène.
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Je vis cette faucheuse. Elle
était
dans mon champ,
Elle allait à grand pas
moissonnant et
fauchant,
Noir squelette laissant passer le
crépuscule.
(Hugo)
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