Onkr
Les textes sont dus à Jean Malac, pseudonyme de Raymond
Calame pour les récits 1 à 10 et à Yvan Delporte
pour les récits 10 à 14. Les dessins sont
signés Tenas, pseudonyme de Louis Saintels.
Ce dernier a commencé à publier des illustrations dans
l'hebdomadaire familial belge le Moustique. Il a aussi
réalisé des bandes dessinées pour l'hebdomadaire
Bravo avec Cyprien Bravo et pour
Spirou avec le Triangle de feu. Il
rejoint ensuite l'équipe du
Journal de Mickey où il
publie Onkr.
Onkr est un homme préhistorique extrêmement fort. Il a
été découvert congelé dans la glace en
Sibérie par les professeurs Schmoll et Dugommier. Amené
en France, il est pourchassé par deux scientifiques rivaux, les
professeurs Zinzin et Moleskine. Onkr se civilise quelque peu, les
méchants savants reviennent à de meilleurs
sentiments et tout ce beau monde repart en Sibérie. Sur place,
les quatre savants découvrent l'existence d'une tribu sauvage
d'Onkriens dans une vallée séparée du reste du
monde par d'immenses falaises verticales. Le récit se concentre
alors plus sur le père d'Onkr, Papa Onkr, qui reste plus
primaire et plus haut en couleur que son fiston.
La tribu des Onkriens, en compagnie des savants revêtus eux aussi
de peaux de bête, part à la chasse à l'Onkrakrikru,
un animal au corps de cheval, à la peau de dinosaure et de
couleur bleue. Cet animal a la particularité de voler et il
pousse un cri toujours identique, qu'il soit joyeux ou en
colère. Finalement, l'Onkrakrikru qui était dangereux se
laisse apprivoiser. Il sert alors de monture à la famille Onkr.
Cette troupe hétéroclite est aussi rejointe par le
Ouip-Ouip, un petit animal nommé lui aussi par son cri. Ce
dernier est visiblement inspiré du Giff-Wiff.
Les épisodes 1 à 7 se déroulent dans cet univers
parallèle, les Onkriens et les savants affrontent des ennemis comme
les Kilikilis, mais ils se retrouvent aussi prisonniers chez les
Lézomtôps qui ont la particularité de vivre dans
des galeries souterraines. C'est en cherchant à sortir de ce
labyrinthe que les héros reviennent à la civilisation par
un immense tunnel qui débouche à Paris, dans le
métro.
Les épisodes 8 à 14 prennent le personnage d'Onkr comme
seul héros. La série contenait un trop grand nombre de
personnages à faire déplacer, sans compter les autres
tribus rencontrées. Cette deuxième période oppose
le personnage d'Onkr au monde moderne, comme une sorte de bon sauvage
face à la civilisation. La première période jouait
sur l'opposition entre Papa Onkr et les savants, elle mélangeait
aussi les niveaux de langage, avec les onomatopées de
l'Onkrakrikru, du Ouip-Ouip, le langage agglutiné et à
l'orthographe approximative de Papa Onkr, mais aussi d'autres
inventions verbales pour les différentes tribus.
Les récits publiés dans le Journal de Mickey :
1.
Onkr, l'Abominable Homme des Glaces : numéro
475 (2.7.61) à 681.
2.
Les Onkriens sont là : 682 (20.6.65) à 707.
3.
La Chasse à l'Onkrakrikru : 709 à 744 (28.8.66).
4.
Gare aux Kilikilis : 745 (04.09.66) à 795 (20.08.67), sauf 767-768.
5.
Les Onkriens chez Lézomtôp : 796 (27.08.67) à 839.
6.
Les Grozibous bougent : 840 à 869.
7.
Onkr chez les Civilisés : 870 (16.02.69) à 891.
8.
Professeur Onkr : 892 (20.07.69) à 913.
9.
Onkr contre Mr. N : 914 (21.12.69) à 935.
10.
Onkr et les trafiquants du trafic : 936 (24.05.70) à 957.
11.
Onkr et le mystère de la nième chaîne : 958 (25.10.70) à 980.
12.
Onkr et l'armée d'acier : 981 (04.04.71) à 1004.
13.
Onkr en fugue majeur : 1006 (26.09.71) à 1028.
14.
Roméonkr et Juliette : 1031 (19.03.72) à 1054 (27.08.72).
Les épisodes étaient publiés à raison de
deux pages par semaine. Le premier épisode, le plus long, occupe
plus de quatre cents pages, soit l'équivalent d'une dizaine
d'albums. Les autres épisodes ont la longueur d'un album
traditionnel, mais ils n'ont jamais été repris en
édition.
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