Le genre des noms de pays
Comment le genre d'un pays est-il déterminé ? Une
réponse à priori serait : il n'y a pas de règle.
Il en existe quelques-unes quand même... Le problème est
un peu plus vaste : il englobe aussi les noms de province ou de
continents. On doit aussi prendre en compte des noms de pays anciens.
Je traite à part les îles pour ne pas compliquer. Je
commence par les origines latines des noms en Europe occidentale, puis
j'élargis aux noms germaniques, et enfin au monde
non-européen.
1. Noms hérités du latin classique ou médiéval et assez explicites
Ces noms se terminent toujours par un e caduc et ils sont
féminins. Cela concerne la plupart des pays européens
à quelques exceptions près que nous verrons ensuite
(Portugal, Danemark, Pays de Galles, Pays-Bas, Luxembourg).
– Les noms de pays, de terres, de colonies se terminaient en -ia (pays des...) ;
– ou en -ica (relatif à tel peuple ou telle notion).
Les suffixes sont donc -ie ou -ique en français.
– L'Italie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l'Albanie, la Lituanie, la Germanie, la Wallonie, la Normandie, l'Asie ;
– l'Amérique, la Cyrénaïque, la Bétique, l'Afrique, la Belgique.
Le nom des Amériques a été faussement
assimilé à un ancien adjectif, il dérive en fait
d'Amerigo Vespucci. La terminaison a été prise comme un
suffixe. Le nom de la Belgique est en fait un adjectif à
l'origine, c'est le pays des Belges (Gallia Belgica) ; le nom du
peuple des Belges est en revanche devenu adjectif. Le nom de la Corse
(Corsica) a subi le sort inverse : c'est le nom du peuple qui est
devenu le nom de l'île.
2. Noms hérités du latin classique ou médiéval, mais à terminaisons modifiées
Le suffixe précédent -ia a changé, mais on a conservé un e dit caduc.
– La Pologne, la Gascogne, la Bourgogne, la Catalogne ;
– la Macédoine ;
– la Saintonge ;
– la Comminges ;
– l'Allemagne, la Bretagne grande et petite, la Champagne, la Romagne, la Cerdagne, l'Émilie-Romagne ;
– l'Auvergne ;
– la Toscane, la Louisiane ;
– la Lorraine, la Touraine, l'Aquitaine et la Guyenne, l'Ukraine ;
– la Palestine, l'Engadine, la Grèce, la France, l'Alsace, la
Cappadoce, la Provence, l'Écosse, la Frise, la Saxe, la
Cornouaille, la Castille, la Carnoille, la Judée, l'Inde,
l'Égypte.
Les modifications sont dues à la palatalisation de certaines
consonnes très précises : on doit remarquer surtout
les séquences -ine, -gne, mais cela a concerné aussi des
formes avec -t- (Egyptia), -c- (Provincia, Francia), voir avec l
mouillé (Castille) ou -d-. Le e dit caduc du féminin a
été maintenu dans tous les cas et cela s'étend
même à la Savoie ou la Guinée. Par analogie, la
Chine, la Suisse (de Schwyz masculin et à partir de la
Confédération helvétique) ont pris le genre
féminin. Une exception dans cette série pourtant
claire : le Maine, province française et État
américain.
Les noms suivants sont aussi masculins : l'Épire, le Péloponnèse.
3. Les noms qui ne se terminent pas par un e caduc
Ils sont masculins : le Poitou, l'Anjou, le Hainaut, le Brabant, le
Bugey, le Vexin, le Limousin, le Trentin, le Frioul, le Béarn,
l'Aragon, le Léon, le Roussillon, le Berry, le Quercy,
l'Armagnac, le Médoc, le Languedoc (pourtant à la base
féminin), le Périgord.
Toutefois, lorsque l'on parle de Monaco, le féminin est plus de
règle car l'on pense à la Principauté de Monaco et
non au rocher.
On peut y ranger aussi les noms qui se terminent en -ois ou en -ais,
même s'ils dérivent eux aussi d'un nom en -isca comme ceux
vus en 1. Ce sont des adjectifs tirés d'un nom de ville qui ont
été perçus comme le domaine ou le pays de telle
cité :
– Le Barrois, le Dunois, le Toulois, l'Angoumois, le Vermandois, l'Artois ;
– le Nivernais, le Bourbonnais, l'Orléanais, le Boulonnais, le Valais.
4. Les noms de pays déterminés
Ces noms de pays sont construits avec un terme qui induit leur genre et leur nombre.
– Le Val d'Aoste.
– La Franche-Comté : ce nom suit le genre ancien et hésitant du mot « comté ».
– Saint-Marin : le nom respecte le genre du patronyme.
– Le Piémont : la soudure montre encore les deux noms à l'origine, il s'agit du pied des monts.
– L'Île-de-France.
Le mot « pays » entre en composition dans plusieurs toponymes.
– Le pays de Gex, le pays d'Auge. Ce ne sont pas des noms officiels,
mais des noms traditionnels. On les écrit sans capitale au
premier nom.
– Le Pays Basque et le Pays basque. Ce nom correspond à la fois
à une région autonome en Espagne (l'Euzkadi) et il peut
alors s'écrire avec des capitales, mais c'est aussi un
territoire en France et alors la seconde capitale est infondée
puisque cela ne correspond pas à une entité
régionale.
– La région Pays de la Loire sans trait d'union. Ce nom est pluriel. C'est un nom officiel.
– Le Pays de Galles (Wales) sans trait d'union. Ce nom est singulier.
Le nom devient féminin dans l'État australien de la
Nouvelle-Galles-du-Sud (New South Wales). Le -s n'est pas une marque de
pluriel de même que dans le nom Cornouailles (Cornwalls). Le nom
dérive de l'ethnonyme des Gallois, lui-même
apparenté aux Galiciens, aux Galates, aux Gaulois, aux Wallons,
aux Welsch.
– Les Pays-Bas avec trait d'union. Ce terme est la francisation de
Nederland sans pluriel. Il y avait plusieurs Pays-Bas au XVII
e
s. On peut remarquer que le mot « pays » l'a emporté
alors que la francisation de l'Angleterre (England) a employé le
mot « terre » sans doute par rapport avec le
caractère insulaire de la Grande-Bretagne.
Le mot « terre » est aussi employé :
– L'Angleterre est féminine.
– Terre-Neuve est aussi féminine, mais seulement comme île
car lorsqu'il s'agit de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, c'est
le masculin qui l'emporte.
Lorsqu'un nom est précédé du mot «
État », il devient masculin : l'État de New York
(pour le différencier de la ville de New York), l'État de
Washington (très éloigné de la ville de
Washington, District of Columbia).
Le nom du Land allemand de Rhénanie-Palatinat ne suit toutefois
pas cette règle : il s'agit du nom ancien des provinces
palatines ou des princes du palais que l'on forme au masculin, le
Palatinat.
5. Les noms qui hésitent
Il s'agit des noms qui présentent une terminaison en -es.
– La Flandre et les Flandres. La région Flandre en Belgique
comprend la Flandre-occidentale, la Flandre-orientale et d'autres
provinces (Brabant, Hainaut, Limbourg). On emploie
indifféremment le nom Flandre ou Flandres pour parler de la
province historique et culturelle.
– Les régions italiennes sont sujettes à des erreurs
aussi. On dit les Abruzzes à cause des monts, la Marches, les
Pouilles ou la Pouille.
– La Cornouailles est située en Grande-Bretagne, la Cornouaille en Bretagne.
– L'Asturies ou les Asturies ?
– L'Ardenne ou les Ardennes ? Le nom du département est les
Ardennes qui appartient à la région Champagne-Ardenne,
mais la forêt et le massif peuvent être celui des Ardennes
en France et surtout de l'Ardenne en Belgique.
6. Nouveau, nouvelle ou new ?
La question du genre ne pose pas de problème en français
si le nom est qualifié par « nouveau »
(Nouveau-Mexique, Nouveau-Brunswick) ou par « nouvelle »
(Nouvelle-Zélande), mais lorsque le nom n'est pas
francisé, le masculin l'emporte : le New Hampshire. On pourra
noter que Newfoundland (terre nouvellement trouvée reste
Terre-Neuve en français).
7. Les adaptations de noms germaniques
a) Les séries en -bourg sont masculines selon le genre du nom
commun en français : le Luxembourg, le Mecklembourg, le
Limbourg.
b) Le nom du Liechtenstein est masculin selon le genre du mot
« stein » en allemand. Tous les noms de montagne
en -stein sont masculins en français. Il en va de même
pour les noms en -berg : le Wurtemberg.
c) Le nom du Danemark est anomal : c'est la marche des Danes. Mais
le mot ne contient pas de e muet comme les précédents. La
Norvège et la Suède finissent par cette lettre. On avait
aussi évoqué il y a quelques mois le Finmark, même
problème. Pourtant le comté de la Mark a existé en
français jusqu'au XVIIIe s. sur le modèle de la province
française de la Marche.
d) Les séries en « land » sont
graphiquement francisées sauf dans le Groenland, le Swaziland,
le Somaliland, le Groland... La Finlande, l'Irlande, l'Islande, la
Thaïlande, la Zélande, la Hollande. Ces adaptations
comportent deux exceptions : les Pays-Bas masculins à cause
du nom « pays », l'Angleterre totalement
francisée et c'est le nom « terre » qui
commande le féminin.
e) Les noms de provinces ou de comtés anglais sont en
général masculins sauf quand ils sont francisés
(la Cornouaille comportait un l mouillé voir le point 2),
parfois ils sont hésitants comme pour les Midlands. Toutefois,
les noms en -sex (Sussex, Essex), -shire (Yorkshire, Leicestershire)
restent masculins. La fin sans e dit muet commande le masculin.
f) Les noms des provinces allemandes et autrichiennes sont plus
difficiles à cerner : la Hesse, la Bavière, la
Thuringe, la Souabe, la Sarre (rivière), mais le Hanovre. Quant
au genre de l'Autriche, il est dû à son nom latin et non
à sa forme allemande « Austria », de
l'Est, orientale.
8. Les noms de pays francisés des continents extra-européens, sauf ceux terminés en a
Normalement, la présence d'un e muet devrait assurer le
féminin, mais le Cachemire, le Cambodge, le Bengale (du nom du
fleuve, mais contrairement au fleuve Indus ou Sindh qui donne l'Inde
féminine), l'ex-Zaïre (à cause du fleuve), le
Mexique (le genre espagnol l'a emporté), le Bélize, le
Mozambique (c'est un fleuve).
Il faut noter que dans le nom du Zimbabwe, le e n'est pas muet mais est prononcé /é/.
JJ'ajoute Orange (l'État libre d'), le Bade (ancien duché et pays de),
le Hanovre (ancien royaume de). Pour le Maine, ancienne province, État
américain, le masculin est vraiment particulier, sans explication, il
en va de même pour le nom du département du Maine-et-Loire qui ne
reprend donc pas le nom de la rivière la Maine, mais celui de la
province...
Pour tous les autres noms, la terminaison par consonne graphique ou une
autre voyelle donne un masculin : le Québec, le Maroc, le
Laos, le Yémen, le Qatar, le Koweit, le Pakistan, le Gabon, le
Congo. Exception au masculin : la Saskatchewan parce qu'il s'agit
d'un
nom de rivière et non de fleuve.
7. Les noms de pays terminés en -a
Nous tombons dans les absurdités. Les noms passés par
l'anglais et terminés en -a sont tous masculins en
français, sauf... l'Alberta. Donc le Ghana, le Manitoba,
l'ex-Tanganyika, le Guyana, l'Ouganda, et même le Libéria,
le Nigéria. Cela ne va pas sans contradictions : certains
de ces noms anglais avaient été francisés au
féminin comme la Rhodésie ; les États
américains ont tantôt une forme française,
tantôt une forme anglaise. Le Névada, le Nébraska,
le Minnesota, l'Iowa, le Montana, mais la Virginie, la Floride, la
Géorgie, la Californie. Le problème est de
reconnaître tantôt la forme anglaise, tantôt la forme
francisée.
Il faut dire que les francophones ont commencé les
hostilités en masculinisant le Canada. Mais on voit la
contradiction avec l'Alberta féminin et le Manitoba masculin...
Deuxième cas : les noms d'origine espagnole ou
passés par l'espagnol. Ils sont tous masculins. Deux sont
absurdes. Le Costa Rica, sans doute par analogie avec ses voisins, n'a
pas conservé son genre en espagnol. La Sierra Leone, État
non reconnu, hésite aussi sur son genre. Si le nom n'a pas
été francisé, il devient masculin le plus souvent
: le Guyana était la
Guyane britannique, le Venezuela tire son nom de la petite Venise.
8. Les ellipses
Certains noms de pays doivent être analysés en tenant
compte de mots sous-entendus : on doit parfois se reporter aux
règles pour les noms d'îles, mais cela ne suffit pas.
Quelques exemples : la République argentine (le pays n'a
pas vraiment de nom, c'est un adjectif), la ville de Singapour, la
ville de Djibouti (qui donne son nom au territoire et à
l'État mais s'oppose au Koweit dont la capitale est Koweit-City
ou Koweit-Ville), l'île et la République de Madagascar ou
de Nauru, le Pays de Galles opposé à la Nouvelle Galles
du Sud et le féminin devrait être la seule forme correcte.
I
Il faudrait maintenant établir une hiérarchie en tenant
compte des noms d'îles : Ceylan était
féminine, mais le Sri-Lanka ne l'est plus ; Formose
était féminine, Taï-Wan hésite ;
Saint-Domingue est souvent féminine à cause de la
République dominicaine, Haïti aussi mais à cause du
nom de l'île ; Cuba est masculin sans raison sérieuse.
Dominique
Au fait, il y en a eu un autre encore : « Comment le dire » du 18 mai.
>J'ai appris que tout pays de nom masculin se précédait de "au", comme "au
>Canada" et "au Mexique", et que "à" simple s'usait pour les villes. Pourquoi
>est-ce "à Cuba"? Y a-t-il d'autres pays pareils?
Cuba est aussi et surtout une île et ce fait l'emporte :
-- Les noms féminins des grandes îles proches ou
lointaines se construisent avec « en ».
Sardaigne, Corse, Islande, Irlande, Crète Grande-Bretagne,
Nouvelle-Guinée. Exception : à Terre-Neuve.
-- Les noms féminins des petites îles lointaines se
construisent avec « à la » :
Martinique, Réunion.
-- Les noms de petites îles d'Europe et de grandes
îles lointaines se construisent avec
« à ». Cuba, Haïti, Chypre, Malte,
Madagascar.
(Grevisse, B. U., 13e éd., § 1003a). Exception : au Groënland.
Cela a déjà fait l'objet de plusieurs fils. Je pense que l'on peut trouver d'autres exceptions.
>-- Les noms de petites îles d'Europe et de grandes îles lointaines se
>construisent avec « à ». Cuba, Haïti, Chypre, Malte, Madagascar.
Je me suis gourrationné : en Haïti.>> J'ai
appris que tout pays de nom masculin se précédait de
"au", comme "au
>> Canada" et "au Mexique", et que "à" simple s'usait pour les villes. Pourquoi
>> est-ce "à Cuba"? Y a-t-il d'autres pays pareils?
>
>Malte, Chypre, Madagascar, etc.
>
>Israël est du masculin, je crois. Mais on dit en Israël.
>La règle que vous énoncez vaut en général, me semble-t-il, pour les pays
>dont le nom commence par une consonne.
C'est bien cela : en Afghanistan, en Uruguay, en Iran, en Équateur, en Osssétie. Mais au Honduras.
La règle ne date vraiment que du siècle
antépénultième, on pouvait dire « aller
à la Chine » (mais pas à pied !),
« à l'Amérique » -- c'est un
archaïsme aujourd'hui.
Dominique>> Non, les livres de grammaire destinés aux anglophones donnent la règle
>> vis-à-vis des genres des pays.
Les noms de pays que j'ai indiqués commencent par une voyelle et
sont masculins -- sauf l'Ossétie, je me suis planté
encore une fois. Bon, pour les voyelles je trouve encore en Ouganda, en
Irak. Mais au Yémen. Pour ce dernier exemple, le
« y » n'est pas une voyelle, mais la
semi-consonne yod donc la règle des masculins commençant
par consonne s'applique. C'est une question d'euphonie, absence
d'hiatus.
Dominique
>> Un livre de grammaire dont je dispose dit que les pays qui se terminent
>> en 'e' sont féminins, à l'exception de le Cambodge, le Mexique, le
>Zaïre.
>> Mais il doit y avoir d'autres exceptions, non ?
>
>Le Cachemire, le Mozambique.
N'oublions pas l'ancien nom de la République Dominicaine : Saint-Domingue.
Dominique
Dominique
"Viviane Blais" <frisbee@aei.ca> calligraphsia :
>On a posé une question intéressante dans une liste de discussion à laquelle
>je suis abonnée. Peut-être qu'il y aurait quelqu'un parmi vous qui
>connaissez la réponse ? Si Costa Rica est féminin en espagnol, pourquoi ne
>dit-on pas LA Costa Rica en français ?
Il n'existe aucune règle à ce propos. Cela relève
du pur arbitraire et de la tradition. Beaucoup de noms terminés
en -a ne sont pas ressentis Si la Sierra Leone conserve son
genre, c'est sans doute dû essentiellement à son -e final.
Il aurait fallu traduire le nom du Costa Rica pour qu'il conserve son
genre.
Dominique>>Si la Sierra Leone conserve son
>>genre, c'est sans doute dû essentiellement à son -e final. Il aurait
>>fallu traduire le nom du Costa Rica pour qu'il conserve son genre.
>Côte Riche? Il a fallu évidemment éviter l'homonymie avec
>"qu'Autriche".
Cela peut être une raison. La Gold Coast, depuis 1957 le Ghana,
n'avait pas été traduite non plus, sans doute pour
éviter la confusion avec le département français
de la Côte-d'Or.
Dominique
"Jean Poulain" <jean.poulain@skynet.be> calligraphsia :
>Ah, Dominique, comme vous êtes jeune ! Quand je l'étais moi aussi, et je
>confirme ce qu'écrit Pierre Hallet, on distinguait "Côte-d'Or", département
>français, et "Côte de l'Or", colonie anglaise d'Afrique, depuis 1957 le
>Ghana.
Et voilà ce qui arrive lorsque l'on apprend les anciens noms
dans les atlas ! Je viens de vérifier dans le PLI et le
Quid : la Côte de l'Or a bien existé avant ma
naissance. Je me couvre de cendres immédiatement !
>Mais si on remonte plus loin encore, 1883, et ça je ne l'ai pas connu
>(je parle donc d'après un historique publicitaire), le nom du chocolat a
>bien été choisi en référence à
cette même région d'Afrique d'où provenaient
>les fèves de cacao et que la toponymie ne distinguait pas encore de la
>Côte-d’Or française.
Ben vi. La liste des départements français ne devait pas
encore figurer dans l'enseignement obligatoire... Mais là vous
nous induisez, comme Pierre, en tentation. Slurp !
Pour rester dans les côtes différentes : je
pense que si les noms de la Costa Brava et de la Costa del Sól
conservent leur genre, c'est sans doute parce qu'ils n'ont
été largement découverts que dans les
années soixante lorsque le tourisme a pris son essort. Et il
était évident que l'on se rendait sur le bord de mer.
Dominiqueu