Pléonasmes et redondances
 
    Un jour, vers les midis du matin, au niveau du côté du parc Monceau, sur la plate-forme arrière d'un vieil autobus vétuste à peu près quasiment complet de la ligne S (au jour d'aujourd'hui 84), par un hasard imprévu, j'aperçus de mes yeux un homme au long cou étiré qui portait sur sa tête à lui un chapeau feutre mou qui était entouré tout autour d'un galon tressé au lieu d'un ruban de tissu. Soudain, cette espèce d'individu anonyme interpella tout d'un coup son voisin à côté de lui sous un faux prétexte car en effet il prétendait que celui-ci il faisait exprès de lui marcher sur les pieds chaque fois qu'il montait en haut ou descendait en bas des voyageurs, voire même qu'il reculait en arrière pour lui rentrer dedans son coude. L'autre, il lui rétorqua en répondant qu'il n'avait pas le monopole exclusif de la place, qu'il devait ne pas se fâcher pour le moindre petit inconvénient négatif, qu'il était contraint malgré lui de céder le passage et que donc par conséquent il ne comprenait aucunement en rien sa réaction personnelle. Mais, cependant, il abandonna cette discussion orale et il se précipita en hâte sur une place assise devenue libre. Les étapes successives de ce fait concret m'interpellèrent moi, personnellement, au niveau de mon vécu intérieur sur les habitudes coutumières dans notre société contemporaine. Il s'évérait vrai que cet homme devait avoir un don inné pour une impolitesse sans manière.

    Puis ensuite, un peu plus tard, vers les quatorze heures de l'après-midi,  tandis qu'alors que je marchais à pied, je l'y revis une nouvelle fois devant la gare Saint-Lazare. Lui et un ami, ils étaient réunis ensemble à se parler l'un à l'autre. Quant à son copain amical, il lui conseillait par un avis de soigner son apparence extérieure, comme par exemple il préférait volontiers réduire en moins l'échancrure du pardessus en remontant en haut le dernier bouton supérieur par quelque tailleur compétent.

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