Zeugmes
 C'était vers midi et le parc Monceau. Je montai dans l'autobus de la ligne S et la foule. Sur le champ et la plate-forme arrière, j'aperçus un homme jeune et au long cou qui portait un chapeau de feutre et à galon. Soudain, il s'adressa à son voisin et à la cantonade. Il prétendait qu'il foulait ses pieds et la politesse chaque fois que des voyageurs montaient et descendaient. L'autre répondit d'un ton ferme et avec tristesse qu'il n'y avait et ne pouvait rien. Le jeune homme s'en alla d'ailleurs, mais non loin, sur une place laissée libre.

 Deux heures et quelques kilomètres plus tard, je le revis devant la gare Saint-Lazare et un de ses amis. Celui-ci le conseillait : il devrait remonter dans son estime vestimentaire et son bouton supérieur de pardessus.

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